CONTEXTE DE NOS ACTIONS SUR LES CENTRALES PHOTOVOLTAÏQUE EN ZONE AGRICOLE APPELÉ AGRIVOLTAÏQUE OU AGRIVOLTAÏSME

 

Nous développons des projets photovoltaïques innovants sur des terres agricoles non cultivées ou avec un rendement agronomique faible.

 

Depuis le début de l’année 2018, nous conduisons une veille sur la stratégie des « grands producteurs » d’énergie. Celle-ci nous a conduit à un ensemble de conclusions concernant la mobilisation potentielle de terres agricoles que nous souhaiterions partager avec vous :

3 grand groupe national a annoncé qu’il voulait réaliser plus de 70 GW de puissance électrique en centrales photovoltaïques au sol d’ici 2030, ce qui correspond à une mobilisation de 70 000 à 140 000 hectares.

 

Cette production électrique devra être évacuée sur le réseau de transport, aussi près que possible de ce dernier pour limiter les coûts d’accès, et il existe un réel risque de réquisition meilleures terres agricoles.

En effet, la tentation sera grande de construire ces champs solaires photovoltaïques à proximité de ce que nous appelons des postes sources (centres de transformation, gestion et répartition de l’électricité),sur des terres agricoles des plus fertiles et bénéficiant du meilleur accès à la ressource en eau.

C’est généralement le cas aux abords des centrales nucléaires et de leurs postes sources, dans les vallées fluviales au riche potentiel agronomique, autour desquelles est structuré le réseau de transport d’électricité français.

 

Pour éviter cette compétition entre les usages du sol, nous développons depuis fin 2016 un modèle de synergie entre l’agriculture et le photovoltaïque au sol qui s’appelle agrivoltaïque (dont les premières réalisations seront opérationnelles en 2021). Nous avons la volonté d’éviter une industrialisation des terres agricoles et de construire des systèmes agricoles viables et durables.

 

NOS PROJETS :

Productions concernées :

Notre vision est que la centrale photovoltaïque doit être un outil agricole, et que parallèlement à la production électrique, de nombreuses co-activités sont possibles.

Les plus simples à mettre en œuvre sont celles de l’élevage :

– Ovin (mouton)

– Apicole (abeille)

– Caprin (chèvre)

– Léporidés

– Palmipèdes  (poulet, canard, oie)

– Porcin (porc)

Le bovin est plus complexe pour des raisons comportementales. Il reste toutefois réalisable sur un modèle plus coûteux et non compétitif hors subventionnement pour le producteur d’électricité.

Le développement d’une activité de volaille en plein air AB est un cas qu’il est particulièrement intéressant. En effet, le cahier des charges de la PAC pour un label AB demande une part de 30%d’ombrage, celle-ci peut être fournie par les panneaux (suivant un modèle d’agroforesterie).

En ce qui concerne le maraîchage, beaucoup de programmes ont été réalisés sous serres photovoltaïques. Cela démontre que certaines variétés (exemples) peuvent s’adapter aux conditions de production électrique.

 

Pour la sylviculture, nous réalisons des expérimentations sur plusieurs essences végétales, au sein d’une zone N. Début 2019, nous renforçons une pré-étude concernant du sapin, planté sous panneaux photovoltaïques, à une hauteur précise au plus bas des tables de panneaux. Ceci n’est pas de la sylviculture, mais plutôt une pépinière et pour obtenir un statut agricole dans la réglementation française actuelle.

 

Pour que nos partenaires producteurs d’électricité n’utilisent pas le « mouton alibi » afin de les rendre acceptables (avec un intérêt financier car les ovins réduisent le coût de l’entretien des sols par rapport aux outils mécaniques), mais développent de vrais projets de co-activités agricoles, nous les engageons à suivre une démarche d’optimisation des projets et d’accompagnement d’un point de vue zoo-technico-économique.

 

MÉTHODOLOGIE :

pré-dimensionnement du champ photovoltaïque, selon le besoin d’ombrage, qui est lié au modèle technico-économique de la co-activité présente sur le site agrivoltaïque (exemple: un champ solaire classique a un ombrage de 80%.Notre modèle Volailles, entre 20% et 30%). Entre les tables de panneaux photovoltaïques, un passage est adapté pour des tracteurs et divers outils agricoles. La hauteur minimale des tables solaires est calculée en rapport avec les impératifs de la co-activité que nous installerons dans le champ photovoltaïque. Chaque projet doit faire l’objet d’une étude socio-économique viable. Elle est réalisée par la Chambre d’Agriculture du département concerné par le projet, ou par un ingénieur agronome spécialisé. Ce rapport est intégré au permis de construire, afin de faciliter la consultation et l’acceptation par les parties prenantes, services de l’État, chambres d’agriculture, syndicats agricoles…. Les trois premières années de cette co-activité agricole doivent être suivies par un technicien et un ingénieur agronome pour permettre une confirmation de la viabilité de cette co-activité. Tout le long de l’exploitation du générateur photovoltaïque, le producteur d’électricité doit s’engager à faciliter cette co-activité menée par des agriculteurs opérant sur site.

 

NOS AMBITIONS ET ENGAGEMENTS :

Nous plaidons pour l’institution de loyers fonciers pour qu’ils ne soient pas supérieurs à deux fois le cours du fermage agricole local. Ce point évite une spéculation sur le foncier agricole, dont les conséquences sont devenues dramatiques en particulier pour les Jeunes Agriculteurs. Le producteur d’électricité, P.A.C. Energie, s’engage à subventionner l’activité agricole tout au long de l’exploitation de la centrale, via un bail rural subordonné au bail emphytéotique souscrit entre le propriétaire foncier et lui-même. Cette subvention devra être comprise entre 500 et 1500.00 €/ha/an pendant les 40 années de la durée du bail, selon le modèle économique du générateur photovoltaïque.

 

2019 est une année charnière importante pour Eco Solution Energie, nous nous sommes engagés, sur chaque nouveau projet, à ce que la synergie agronomique soit assurée par des (ingénieurs), sur une durée de cinq ans (équivalence d’une thèse).

 

Nous avons la volonté et la force de démontrer que, dès à présent, nous avons la possibilité de positionner des modèles susceptibles de valoriser le potentiel agronomique (ou naturel) des terres tout en exploitant de manière rentable le gisement solaire qu’elles recèlent.

 

Dans notre philosophie, une centrale solaire photovoltaïque au sol doit être conçue comme un véritable outil au service de la production agricole, et non une infrastructure concurrente sur l’usage des terres.